À Mayotte, le cyclone Chido a laissé derrière lui des ravages. Plus de dix jours après son passage, les élus dénoncent l’absence d’une aide tangible, contrastant fortement avec les engagements annoncés par l’État.
Mayotte reste dans une situation critique, et les élus locaux expriment leur frustration face à l’absence d’aide effective. Malgré les promesses de l’État, de nombreuses communes n’ont toujours rien reçu, déplorent-ils. À Dembeni, sur l’île principale de Grande-Terre, Sitirati Mroudjae, vice-présidente du CCAS, décrit une situation alarmante : aucune eau ni nourriture n’a été acheminée, rapportent les médias nationaux comme 20 Minutes.
La fermeture des centres d’hébergement d’urgence a été imposée par le manque de provisions, obligeant à faire des choix difficiles pour distribuer les ressources disponibles. Cette crise, qu’elle qualifie de "question de vie ou de mort", met en évidence un fossé entre les annonces officielles et les besoins réels. Les autorités assurent avoir déjà acheminé 390 000 litres d’eau et 65 tonnes de nourriture, mais cela reste insuffisant pour répondre à l’urgence.
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Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-mer, a affirmé que l’État s’engage activement à résoudre les problèmes auxquels Mayotte est confrontée. "C’est long, difficile, complexe, mais l’engagement du président de la République et du Premier ministre est clair : c’est l’engagement de la nation pour reconstruire Mayotte mieux et différemment, pour que les Mahorais se sentent vraiment entourés par le pays tout entier", a-t-il affirmé.
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