Ce mardi 03 mars, une conférence de presse est prévue quant à l’organisation sanitaire mise en place localement…
Comme le rapporte le Journal de Mayotte, la Commission de l’océan Indien (COI) a mis en place un plan d’urgence via son réseau SEGA-One Health que soutient l’Agence française de développement (AFD). La somme est de 500 000 euros. Ce plan d’urgence inclut la sensibilisation du grand public, surveillance aux frontières, la prévention, la riposte et la prise en charge des cas.
Toutefois, le doute reste quant à la transmission des mesures à Mayotte qui, nommément, ne siège pas à la COI. Sur l’île, Dominique Voynet, directrice générale de l’Agence Régionale de Santé de Mayotte, et Catherine Barbezieux, directrice du Centre Hospitalier de Mayotte vont tenir un point presse consacré à l’organisation sanitaire mise en place localement, "conformément aux recommandations du Ministère des Solidarités et de la Santé".
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S’il y a des signes de difficultés respiratoire 14 jours après un retour d’une zone à risque, il faut éviter à tout prix de se rendre aux urgences ou d’aller voir son médecin. Ne pas entrer en contact avec son entourage et appeler Samu Centre 15 en décrivant les symptômes.
Ces zones à risque sont notamment la Chine, Singapour, Corée du Sud, les régions de Lombardie et de Vénétie en Italie. Il faut savoir qu’en France, c’est le département de l’Oise qui est le plus touché.
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