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Dans le cadre de la construction d’écoles supplémentaires à Mayotte, les communes recevront 1,5 million d’euros à investir dans l’ingénierie et dans les compétences.
A son arrivée à Mayotte, le recteur Gilles Halbout a déjà fait une réflexion sur l’insuffisance des infrastructures dont souffre l’île. A l’époque, il a en effet fait remarquer que chaque année nous avons plus de 3 000 élèves en plus des effectifs habituels dans le premier degré, soit l’équivalent de pas moins de 100 classes supplémentaires à construire. Seulement en l’espace de quatre ans, il n’y a qu’un quart des classes programmées qui avaient pu être construites.
Gilles Halbout, qui prône l’autonomie du territoire sans l’intervention de l’Etat, propose que pour entreprendre, il faut consacrer un budget conséquent dans l’ingénierie et les compétences. De son côté, le préfet Thierry Suquet a indiqué qu’en règle générale "ce n’est pas qu’on manque d’ingénierie à Mayotte", mais plutôt "on en manque sur la problématique de masse à laquelle on est confronté". Il a par ailleurs fait remarquer qu’il est impossible de "continuer à découvrir à deux mois de la rentrée, qu’on a de nombreux élèves supplémentaires et qu’il faut construire des écoles".
Le recteur Gilles Halbout a alors initié un projet de construction de nouvelles écoles en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD). L’Agence en accord avec le rectorat, la préfecture, et l’AMM, promet de financer l’ingénierie à hauteur de 1,5 million d’euros.
Dans la foulée, le recteur a tenu à prévenir que 1,5 million d’euros, c’est à la fois beaucoup et peu, on ne pourra pas renforcer toutes les communes. Le directeur du département des Trois Océans de l’Agence française de développement (AFD), Charles Trottmann, quant à lui, a souligné que cette action estimée à 1,5 million d’euros sera entreprise à titre "expérimental", rapporte Le Journal de Mayotte.
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