Illustration LOUIS WITTER/SIPA
Mayotte a enregistré son premier cas importé de chikungunya le 5 mars. Bien que la situation soit sous contrôle, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a rapidement réagi pour éviter toute propagation du virus.
L’Agence Régionale de Santé de Mayotte a confirmé, le 5 mars, qu’un premier cas importé de chikungunya a été identifié sur l’île. Une habitante de Mamoudzou, récemment rentrée de La Réunion, a été infectée. Bien qu’il s’agisse d’un cas importé, l’ARS a d’ores et déjà pris des mesures de prévention pour éviter toute contamination.
Comme le rapporte le Journal de Mayotte, une enquête épidémiologique approfondie a été immédiatement lancée afin d’identifier les lieux fréquentés par la patiente. Cela permettra de localiser les zones à haut risque et de déployer des actions nécessaires de lutte antivectorielle.
À ce stade, aucun autre cas de chikungunya n’a été signalé, mais les autorités sanitaires locales restent vigilantes. Des suivis quotidiens sont réalisés sur les personnes exposées pour détecter rapidement les symptômes. Cette mesure permettra de limiter efficacement la propagation du virus.
Transmis par les moustiques, le chikungunya entraîne une forte fièvre accompagnée de douleurs articulaires. Ces symptômes peuvent durer plusieurs mois. L’ARS souligne que cette maladie n’est pas mortelle, mais peut être invalidante, affectant la qualité de vie des personnes touchées sur le long terme.