Les élus travaillent pour sortir l’île mahoraise de la crise ; mais les barrages continuent.
La manifestation contre l’insécurité et l’immigration à Mayotte dure depuis maintenant quatre semaines. Le Collectif qui constitue l’un des initiateurs de ce mouvement a, d’un côté, lancé un appel à l’apaisement sur les barrages. Mais d’un autre côté, un membre du Collectif des Citoyens de l’île a déclaré espérer ‘la venue d’un émissaire, c’est notre condition pour lever les barrages’.
De leur côté, les élus ont annoncé la mise en place de trois séquences de travail. Ces séances sont basées sur une plateforme validée par la ministre et aussi sur la méthode indiquée par le premier ministre. Concrètement, il s’agit de ‘la poursuite des opérations de sécurisation et de LIC et l’élaboration d’un plan de rattrapage pour le développement de l’île’. A ceci s’ajoute également ‘la révision du système de gouvernance pour mettre fin aux dysfonctionnements des services de l’Etat au niveau local’.
Rappelons que la nomination d’un coordonnateur de lutte contre l’immigration clandestine a eu lieu à la préfecture. Il s’agit de Christophe Deschamp, sous-préfet de l’arrondissement de Bar-sur-Aube, qui a notamment travaillé en Guyane.
La préfecture de Mayotte a aussi annoncé que l’ancien préfet, Jean-Jacques Brot, s’est envolé pour Paris pour assister au conseil des ministres de mercredi afin de ‘rendre compte des travaux et des propositions au premier ministre et à la ministre des Outre-mer’.
(Source : mayotte.orange.fr)
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