Annick Girardin, ministre des Outre-mer, est à Mayotte depuis lundi 12 mars. Les organisateurs du mouvement paralysant l’île depuis quatre semaines ont refusé de la rencontrer, lundi.
Mayotte est le théâtre d’un grand mouvement de protestation depuis maintenant 3 semaines. Il s’agit d’un mouvement contre l’insécurité en particulier et de l’immigration clandestine, en général. Pour essayer d’apporter des solutions à cette crise mahoraise, Annick Girardin est en visite sur l’île, depuis lundi.
Seulement les organisateurs de la manifestation contre l’insécurité, à savoir le collectif et l’intersyndicale, ont refusé de rencontrer la ministre des Outre-mer. Dans un communiqué, ils ont indiqué "refuser de s’associer à cette mascarade" tout en dénonçant une "tentative de divisions des élus". Ils ont aussi précisé que pour eux, il n’y a "aucune intention de mener de véritables négociations sur nos revendications".
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Lors de sa prise de parole à Mamoudzou, lundi, Annick Girardin a annoncé des mesures, qui pour la plupart, sont surtout sécuritaires. La série de mesures annoncées par la ministre des Outre-mer concerne le maintien ‘jusqu’à la fin de l’année scolaire des 60 gendarmes arrivés la semaine dernière’. Elle a aussi évoqué ‘la création d’une brigade de gendarmerie nationale à Koungou’. A ceci s’ajoute ‘la présence permanente d’un demi-escadron de gendarmes mobiles sur place depuis 2016’.
Quant aux mesures en lien avec la lutte contre l’immigration clandestine, la ministre a semblé ne pas trop convaincre. Elle a entre autres annoncé la ‘création d’un statut d’exterritorialité pour l’hôpital’ ou encore celle ‘d’un état-major de la lutte contre l’immigration clandestine’.
(Source : lalsace.fr)