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Une manifestation contre l’insécurité est tenue à Mayotte depuis le 20 février dernier. Des syndicalistes policières ont fini par interpeller l’Etat face aux violences des manifestants.
Des manifestations pour dénoncer l’insécurité à Mayotte, initiées par une intersyndicale et un collectif d’associations, secouent l’île depuis le 20 février dernier. Le 23 février, les manifestants ont décidé de bloquer la liaison maritime entre les deux îles principales. "La barge" a alors fait l’objet d’un blocage de 10h du matin jusqu’en fin d’après-midi ce jour-là. Les manifestants se sont même mis à s’en prendre avec violence aux forces de l’ordre présentes sur place. Le commissaire de police a confié auprès de l’AFP que les manifestants "étaient très agressifs".
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Le 24 février, le syndicat Unsa Police a décidé de réagir face aux violences des manifestants. Dans un communiqué signé par Philippe Capon, le secrétaire général, les syndicalistes policiers interpellent l’Etat. Il y est indiqué que l’"Unsa Police demande un renfort rapide de la Compagnie départementale d’intervention [CDI] 974 afin de se donner les moyens de l’adage ‘force doit rester à la loi’".
A #Mayotte ,15e jour de violences et revendications d’une « égalité réelle » avec la métropole https://t.co/afwrG1GT5y pic.twitter.com/hqcscF23IQ
— RT France (@RTenfrancais) 14 avril 2016
Le syndicat de la police a aussi souligné que "ce n’est pas la première fois qu’un mouvement social déborde en éruption de violence à Mayotte. C’est pourquoi nous exigeons une augmentation des effectifs et la création d’une CDI Mayotte". Le communiqué précise aussi qu’un policier a été blessé à l’œil en recevant un jet de pavé sur le visage lors d’une intervention dans le village de Passamainty.
(Source : francais.rt.com)