Photo illustration SIPA
Fin de grève chez Total ; les négociations ont finalement abouti mercredi soir entre les syndicats et la direction de Total.
Depuis le début du conflit Total, la Préfecture de Mayotte tenait des réunions quotidiennes afin d’organiser, dans la limite des possibilités, le ravitaillement des véhicules prioritaires et des particuliers pour garantir la continuité des services publics et en particulier des services d’urgence. Des dispositifs qui n’auront plus lieu d’exister puisqu’il n’y aura plus de grève. Les protagonistes ont trouvé une issue au conflit, dans la soirée du mercredi 23 août.
La réunion de conciliation supervisée par le préfet Frédéric Veau mercredi a été la cinquième rencontre organisée depuis le début du conflit. Une réunion qui a débloqué un conflit qui a duré 13 jours. Syndicat et direction ont trouvé un accord sur les revendications : des salaires augmentés de 5%, des primes d’ancienneté, de transport, d’intéressement, des heures de travail de soir (après 18 heures) majorées, comme sont majorés aussi les dimanches et les jours fériés. L’accord de sortie de crise a été acté mercredi soir et il ne reste plus qu’à le signer.
La liste des revendications des salariés a été longue, parfois jugée secondaire par la direction de Total. Les grévistes ont notamment réclamé une réduction de 20% sur l’ensemble des produits d’entretien de véhicule vendus aux stations Total. En supplément, ils demandent une bouteille de gaz gratuite par salarié et par mois. La direction a alors proposé d’une réduction de 20% pour une bouteille de gaz mensuelle et 10% pour les produits d’entretien. A cette proposition, les syndicalistes déclaraient "c’est déjà pas mal mais on va revenir dessus car ce n’est pas ce que l’on demandait". Finalement, ils ont capitulé.