Illustration/SIPA
La tension monte dans la commune de Kawéni, à Mayotte après de violentes émeutes. Des voyous auraient profité d’une fête qui s’organisait dans la localité pour commettre des actes de vandalisme cette nuit. Ces incidents ont causé la colère des locaux. Les forces de l’ordre ont été mobilisées sur les lieux afin de gérer la situation.
Une fête a été organisée dans la localité de Kawéni pour célébrer une remise de diplôme. Mais des voyous se sont invité à la petite fête et ont commencé à perturber rapporte le site de DomTomNews. Les jeunes délinquants ont commencé par vandaliser des voitures. Cet évènement a mis de l’huile sur le feu car la tension est déjà palpable à Mayotte concernant les actes de délinquance. Ce qui a causé la colère des habitants.
Dans la matinée du 25 juillet, la population de la commune de Kawéni a décidé de se manifester dans les rues de la localité. Ils avaient prévu de faire une marche pacifique, mais l’ambiance est vite tournée à une volonté de la population à vouloir traquer les jeunes voyous qui ont commis des actes de vandalisme la nuit précédente. "Ils ont décidé de procéder à leur expulsion du quartier, allant jusqu’à détruire leur banga par le feu", rapporte domtomnews.com. La tension et telle qu’une trentaine de maisons auraient été détruit des suites des manifestations. C’est à partir de la localité de Bandrajou que la population a commencé à décaser certaines familles. Par effet domino, les autres quartiers ont été touchés par ce décasage massif.
Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux pour essayer d’endiguer les violences. "Les policiers sont présents sur place pour s’assurer que personne ne soit physiquement blessé, mais ils restent aux abords et n’interviennent pas directement dans le quartier". Ils étaient présents dans la commune depuis ce matin. Les associations qui sont contre les décasages sont également présentes sur les lieux afin de tenter de faire des négociations, mais elles n’y arrivent pas. Les associations s’inquiètent profondément de la situation même si un calme relatif semble prendre place à Kawéni.
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