Illustration/SIPA
Le nouveau procès en appel de l’affaire Roukia s’est déroulé sur une seule journée. Le délibéré a été rendu ce jeudi matin au cours duquel trois des sept prévenus, tous anciens membres du GIR, ont été relaxés du chef d’homicide involontaire.
Des peines allégées
À l’issue de la nouvelle audience du 2 juin, le délibéré de la chambre d’appel de Mamoudzou a été rendu ce jeudi matin dans le procès en appel de l’affaire Roukia Soundi. Les peines requises pour trois des sept prévenus, tous anciens membres du GIR, ont été nettement allégées. Saïd Hamada M’zé impliqué dans la vente de la poudre à l’origine de la mort de la jeune victime en 2011 a été condamné à un an de prison dont 4 mois ferme et 8 mois avec sursis. Alors qu’il a écopé d’un an de prison dont six mois ferme en première instance, il a été relaxé du chef d’homicide involontaire, rapporte le site mayotte.orange.fr.
6 mois de prison pour le gendarme
Selon cette même source, les deux anciens membres du GIR rejugés refusaient leur condamnation en particulier pour "homicide involontaire par violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence". À l’issue de l’appel, le gendarme Daniel Papa est condamné à 6 mois de prison intégralement assorti du sursis contre 1 an dont 6 mois ferme en première instance. Ce deuxième homme a été inculpé pour transport non autorisé de stupéfiants dans l’affaire Roukia.
Aucune mention dans le casier judiciaire
Enfin, le policier Jérémie Bouclet est condamné en appel à un an de prison avec sursis alors qu’en première instance il avait requis deux ans de prison dont un an ferme et un an avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans. Ce troisième homme est inculpé dans cette affaire de la jeune Roukia pour transport non autorisé de stupéfiants et trafic. Suite à leur demande pour qu’ils puissent continuer à exercer leur profession, les peines pour le gendarme et le policier ne seront pas inscrites à leur casier judiciaire B2.
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