François Hollande répond à la lettre d’un écolier de Mayotte

Dans une lettre adressée au président de la République, un écolier de Mayotte, Robin a demandé des chaises et des tables pour sa salle de classe de CE1 le 13 février 2016. Le très jeune écolier a dénoncé le manque de matériels dans sa classe. Il a étayé sa demande par un argument très persuasif. "Nous sommes 31 élèves mais il n’y a que 20 places assises...", a-t-il fait savoir au chef de l’État. "Nous sommes 3 par table de 2", a ajouté le jeune écolier.

L’écolier de huit ans a été aidé par son père, un professeur dans un collège mahorais, et par sa mère, une coiffeuse à domicile. Les parents ont aidé leur fils à calculer les tables et les chaises qui suffiront pour compléter les matériels de travail dans cinq salles de classe de l’école publique Majicavo Lamir - Koungou, l’établissement où Robin étudie.

Son grand frère a également aidé l’enfant en publiant la fameuse lettre sur le réseau social Twitter pour plus de visibilité. D’ailleurs, la publication a été partagée de nombreuses fois depuis sa mise en ligne le 17 février dernier.

À travers la réponse d’Isabelle Sima, le chef de cabinet du président de la République, François Hollande a répondu à la lettre de l’élève de huit ans. "Le Chef de l’État, particulièrement sensible à la démarche, m’a chargée de te remercier de la confiance que tu lui témoigne en lui faisant part de tes préoccupations (…) sois assuré qu’il en a pris attentivement connaissance", a répondu Isabelle Sima et rapporté par le site de FranceTvinfo.

Après avoir reçu la réponse de l’Élysée, Robin a décidé d’envoyer une autre lettre au président de la République. Dans sa réponse, l’élève de l’école publique Majicavo Lamir de Koungou a réitéré sa demande en envoyant d’autres arguments encore plus poignants. Il a notamment évoqué que les élèves de la France métropolitaine "ont tous une table et une chaise. Ils ont même des tablettes, des salles infos, une classe par salle, pas de rats..."

A LIRE AUSSI

Notre dossier sur l’éducation à Mayotte, sur Mayotte et sur François Hollande.