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Pour tenter de mettre fin au problème d’illettrisme à Mayotte, George Pau-Langevin et Marie-Thérèse Geffroy, présidente de l’ANLCI ont signé un accord de partenariat.
Alors que le problème d’illettrisme représente un des fléaux d’Outre-mer, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et Marie-Thérèse Geffroy, la présidente de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANLCI) ont signé un accord de partenariat mardi dernier.
Favoriser la recherche
La situation à Mayotte est d’autant plus alarmante avec un taux de 58% de la population touchée par l’illettrisme et 39% par l’analphabétisme selon une enquête réalisée par l’INSEE et Opcalia. Plus concrètement, l’illettrisme toucherait 50% des demandeurs d’emploi et 62% des salariés. Pour tenter de résoudre le problème de l’illettrisme à Mayotte, des objectifs précis et concrets ont été fixés. Il s’agit en effet d’améliorer les conditions d’accompagnement et de diminuer de manière significative le nombre de personnes, jeunes et adultes confondus en situation d’illettrisme. La première étape consiste à affiner le diagnostic tout en favorisant la recherche.
Répertorier les méthodes déjà utilisées
Le plan vise également à repérer les personnes concernées ou encore la mobilisation d’acteurs locaux et des communes pour des formations fléchées sur des territoires. Dans la pratique, le plan veut inventorier les méthodes qui ont déjà servies. A cet effet, un groupe de travail dédié à "l’ingénierie pédagogique" créera et expérimentera des ressources pédagogiques qui s’accordent aux acquis des apprenants.
Une des priorités nationales du gouvernement
Selon le ministère, cette politique de lutte contre le problème d’illettrisme est inscrite dans le cadre des priorités nationales du gouvernement. En outre, elle coïncide également avec la signature par les communes de leur contrat de ville. Les projets se focalisent notamment autour de la cohésion sociale.
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