Déçus de leur entretien en préfecture à l’issue de la grève nationale du 9 avril dernier, les syndicats des trois fonctions publiques appellent à une descente dans la rue le 22 avril prochain.
Cette manifestation vise à faire pression sur le gouvernement pour qu’il donne une date de clause de revoyure ou une sorte de bilan d’étape, promis il y a trois ans. A force d’évoquer le gel des salaires, les syndicats mahorais ont finalement retrouvé une cause commune qui est celle de l’indexation des salaires.
Ayant obtenu un taux de 40% à l’instar des autres Outre-mer, les syndicats, vu la proximité avec La Réunion, rêvent toujours des 53% d’indexation des salaires dans l’île Bourbon et prennent surtout conscience que la vie est encore plus chère à Mayotte que dans son île voisine. De ce fait, FO, CGT Ma, CFDT et FSU se sont unis d’une même voix ce lundi 13 avril après-midi.
"Nous appelons les agents des trois fonctions publiques, d’Etat, hospitalière et territoriales, à descendre dans la rue le 22 avril", rapporte Rivomalala Rakotondravelo, SNUipp-FSU sur les propos du Journal de Mayotte. Depuis trois ans, Paris ne s’était plus manifesté. "Nous demandons également la prise en compte de l’ancienneté générale des services, pour les agents qui ont effectué une partie de leur carrière dans les collectivités sous l’ancien statut", a-t-il ajouté. Les syndicats attendent donc une réponse immédiate de métropole mais non plus de la préfecture de Mayotte.