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Un catamaran de plaisanciers français a été la cible d’agression de la part de migrants comoriens à bord d’un kwassa-kwassa. Une cellule de crise franco-comorienne a été activée.
On ne connaît pas la gravité de l’incident, ni comment l’alerte a été donnée, rapporte le site actu.orange.fr aujourd’hui, relayant un information des renseignements militaires comoriens. Des migrants comoriens à bord d’un kwassa kwassa s’en sont pris à des plaisanciers français. Ces migrants tentaient de rejoindre Mayotte, la quatrième île de l’archipel qui est un département français.
Une cellule de crise franco-comorienne, comprenant des militaires français, a été activée, selon la même source, et les gardes-côtes des Comores s’apprêtaient à se rendre sur place en mer.
Anjouan, la plus peuplée des trois îles des Comores est à 70 kilomètres des côtes de Mayotte, département beaucoup moins riche que la moyenne française mais dont le niveau de vie attire des comoriens fuyant la crise économique et la pauvreté dans l’archipel.
Ils sont des centaines, chaque année, à risquer leur vie dans la traversée sur ces embarcations de fortune. Les naufrages sont monnaie courante en raison d’une mer difficile. Selon certaines sources, les victimes sont au nombre de 20 000 en vingt ans. Près d’un tiers de la population de Mayotte serait constituée de comoriens en situation illégale.