Illustration/SIPA
C’est ce jeudi que les trois policiers de la Brigade Anti Criminalité accusés d’avoir acheté 1 kg de bengue (cannabis) pour démanteler un trafic de drogue, seront entendus par l’IGPN.
Il est vrai que procéder à cette opération pouvait auparavant relever de leur propre initiative. Les choses ont pourtant évolué depuis quelques années car elle oblige leur hiérarchie à en aviser le procureur.
Ne voulant plus revivre l’épisode laissé de l’affaire des gendarmes du GIR, toujours pas jugée, le procureur avait décidé de faire appel à l’Inspection générale de la Police Nationale (IGPN). En effet, les trois policiers de la BAC seront entendus ce jeudi par l’IPGN contacté par le procureur Joël Garrigue, rapporte le Journal de Mayotte ce jeudi 5 février 2015.
Pour rappels des faits, les trois policiers incriminés ont voulu mettre la main sur des dealers sur une filière de trafic de bengue (cannabis) en se faisant passer pour des acheteurs. Conformément aux règles, les enquêteurs doivent informer leur hiérarchie ainsi qu’un magistrat avant de se lancer dans une telle affaire.
Avec cette faute professionnelle, il se pourrait que les trois policiers soient poursuivis pour soustraction de preuves et non respect d’information de leur hiérarchie. Une sanction et un placement en garde à vue s’en suivraient.