François Fondard
Avec la création de l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), les familles mahoraises bénéficient désormais de tous les services concernant la famille.
La création de l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) ce samedi 8 novembre est une grande première pour Mayotte car elle sera désormais sa porte-parole pour la politique familiale. Pour l’occasion, François Fondard, président national de la maison mère UNAF a lui-même présidé la première assemblée générale. L’UDAF s’occupe de la gestion de tous les services en relation avec la famille incluant les espaces rencontre parents-enfants, en projet à Mayotte, la médiation familiale ou encore la gestion des tutelles de majeurs. A l’avenir, ces services seront proposés à Mayotte sous la direction d’une seule et même structure.
Cette dernière regroupe 11 associations qui œuvraient déjà dans ce secteur à l’instar de l’ADAPEI (Amis et parents de personnes handicapés). Chaque membre finance lui-même l’action qu’il mène et il versera chacun 20 centimes à l’UDAF. La mise en place de cette politique familiale représente une grande avancée pour l’île dans la mesure où il permettra aux associations de partir sur la base d’un langage commun et de structurer l’action.
Il est évident que "les positions de l’UNAF sont en effet celles de la défense de la famille, sur lesquelles s’est d’ailleurs exprimé François Fondard à La Réunion où il a visité l’antenne régionale avant de se rendre à Mayotte" cite mayotte.orange.fr ce lundi. François Fondard affirme de nouveau son opposition à la Gestation pour autrui, par "protection de la dignité humaine, l’indisponibilité du corps humain et l’indisponibilité de la filiation". Il conteste également le partage du temps de congé parental entre le père et la mère qui, selon lui, a des conséquences négatives sur la pérennité de l’emploi des femmes. Le président national de la maison mère UNAF n’approuve pas non plus les économies placées par le gouvernement sur la branche Allocations familiales et particulièrement leur mise sous conditions de ressources.