Comme les autres îles de l’océan Indien telles que La Réunion et Maurice, le 101e département a aussi décidé de s’adonner à une simulation d’alerte au tsunami.
Une simulation de la catastrophe naturelle a été mise en place dans l’état insulaire de Mayotte comme dans les autres pays de la région pour tester le système d’alerte au tsunami et tenter de réduire l’atténuation de leurs effets dans l’Océan Indien.
L’exercice a été suggéré et organisé par l’Organisation Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO. Pour le cas de Mayotte, c’est la préfecture qui s’est chargée de l’organisation, et l’exercice qui s’est tenu hier, a été surtout axé "en direction des médias locaux", rapporte le Journal de Mayotte.
Comme à Maurice, l’exercice a débuté tôt dans la matinée, vers 4h. "Deux textos-test" ont été envoyés aux journalistes "depuis le numéro 380 04 déjà utilisé en février pour les vigilances météo fortes pluie", rapporte cette même source.
Cette phase de mise en pré-alerte tsunami a été suivie d’une alerte « la vague arrivera à 12h locales ». L’opération « IOWave14 » a continué dans la journée à Mayotte.
Ce projet « IOWave14 » est composé d’un double scénario. Le premier qui prédit la survenue d’un séisme de magnitude 9.1 au sud de Java en Indonésie au cours du 9 septembre. Le second, quant à lui, se fonde sur un tremblement de terre d’une magnitude 9 au cours du 10 septembre à Makran au sud de l’Iran. Pour les deux cas de figures, les séismes vont engendrer un tsunami qui affectera l’Océan Indien.