Une charte a été signée entre les professionnels qui étudient les baleines et le parc naturel marin afin que la tranquillité de ces animaux soit respectée.
Les opérateurs nautiques du lagon mahorais ont fait des manières et des protestations avant cette signature. Une réglementation s’ensuivra concernant l’approche des cétacés afin de ne pas troubler leur éco-système. Les professionnels qui pensaient profité de la saison à Mayotte pour observer les baleines se voient contraints de réviser leurs programmes.
Un arrêté préfectoral avait déjà balisé la liberté que se sont permis ces opérateurs nautiques. Toutefois, il ne concernait que les agressions et la perturbation physique faites sur les mammifères. "Des arrêtés ministériels donnant déjà un cadre à Mayotte comme dans les autres DOM en interdisant la capture, la mutilation ou la perturbation des mammifères marins", argumente pour sa part Alexandra Gigou, chargée de mission au PNM. Il semble pourtant que ce point soit encore assez vague étant donné que des personnes tendent à s’approcher de trop près des baleines.
Quoique les opérateurs aient signé, ils ne sont tenus que par un engagement moral. Aucune poursuite ne se fera à leur encontre si jamais ils venaient à transgresser les règles. Ils ont toutefois promis de respecter un espace d’exclusion de 100 mètres autour des baleines. Un horaire de tranquillité est également observé après 14 heures. La plongée sous-marine est également déconseillée à proximité de cette zone. Ceci est fait pour protéger l’environnement de ce cétacé bien souvent dérangé par les allées et venues incessantes des humains. "Nous ne savons pas à quel rythme les baleines allaitent leurs petits, mais nous remarquons que la présence humaine les perturbe ", rapporte le site du Journal de Mayotte.
Pour l’heure, les désaccords entre le parc naturel marin et ces observateurs étrangers ne sont pas pour autant calmer sachant que plusieurs ont déjà investi énormément dans les matériels. Certains vont même en barques "en 2005, nous sommes passés à des Zodiacs ou des catamarans qui représentent un investissement de 30 à 40 000 euros par an" comme le souligne Régis Masséaux, le vice président du PNM.