Les routes mahoraises sont le sujet des éternelles complaintes des automobilistes locaux. En construction ou négligé, leur entretien crée une vaste polémique.
Les états des routes mahoraises en ont fait baver plus d’un. Au détour d’un trou non aperçu caché dans l’ombre des arbres, les réseaux routiers sont sévèrement critiqués. Des complaintes qui ont conduit le conseil général à s’atteler à l’amélioration des conditions de circulation, comme ils le prétendent.
Une réunion s’est d’ailleurs tenue récemment. Les membres qui ont été présents sont le président Daniel Zaïdani, le préfet Witkowski, le directeur de la Deal, Daniel Courtin et son chef du service routier, Christophe Trollé, ainsi que Mustoihi Mari le DGA en charge des infrastructures et Jean-Pierre Salinière, le DGS du département.
Le but de la rencontre était surtout de parler de la reconduite de la convention liant le département et l’état concernant l’entretien des routes départementales. Une convention qui n’en est pas à sa première édition mais qui sera médiatisée cette saison en raison des actions menées grâce à la bonne santé des finances du département.
Le conseil mettra donc à disposition de l’entretien des routes, 8 millions d’euros pour cette année 2014. Un geste pour rétablir la bonne circulation dans les 50% de réseau routier défectueux à travers tout Mayotte. Concernant les améliorations futures, il y a risque que le budget augmente de plus en plus. Des travaux d’identifications ont déjà été réalisés afin de boucher les nids de poules sur les routes.
Les 114 km de routes départementales ont déjà été prises en charge. Dans les prochaines années, les 90 km de routes nationales vont également être petit à petit arrangées. « Actuellement, nous sommes encore le seul territoire français où l’État entretient les routes nationales. La décentralisation n’est pas encore totale à Mayotte », déclare Zaïdani.
L’objectif serait qu’à la fin de l’année, les routes mahoraises ne présentent plus aucun trou. Le délai de rebouchage pour un trou serait donc de 10 jours au maximum selon le directeur de la DEAL, Daniel Courtin.