La lutte contre l’immigration clandestine et le travail illégal à Mayotte a été particulièrement fructueuse cette année. La préfecture fait état de plus de 12 000 expulsions en six mois, soit de janvier à juin. A ce rythme, les précédents records sont appelés à être battus.
La police aux frontières (PAF), la gendarmerie, la gendarmerie maritime, les douanes et la marine nationale, ont intercepté au cours du premier semestre 63 kwassa-kwassas qui transportaient 1.556 passagers en situation irrégulière. De plus, 105 passeurs ont également été interpellés.
A l’intérieur de l’archipel de Mayotte, la chasse aux clandestins menée de main de maître par les forces de sécurité (DSP, PAF, Gendarmerie) a également permis l’interpellation de 7 321 étrangers en situation irrégulière. Ce qui porte à 12.321 le nombre d’étrangers en situation irrégulière " éloignés " du territoire mahorais. S’ajoutent à ce chiffre quelque 2.311 mineurs qui ont également été expulsés, mais qui n’ont pas fait l’objet d’Arrêtés Préfectoraux de Reconduite à la Frontière. L’APRF étant valable uniquement pour les adultes.
Plus de 9.000 personnes, dont 1.300 mineurs, avaient été reconduites à la frontière à la même période de l’année dernière. La majorité des clandestins interpellés sont des Comoriens issus des trois îles de l’archipel, dont l’Anjouan, la Grande Comore et Mohéli.