Le spectre de la malnutrition plane sur une grande partie de la population infantile à Madagascar. Près de 24% des enfants de moins de 5 ans, ne parviennent pas à avoir accès à une alimentation saine, équilibrée selon les chiffres de l’UNICEF.
La pauvreté alimentaire infantile n’est pas une simple question de faim, mais un véritable fléau qui affecte le développement physique et cognitif des enfants.
Elle se présente comme l’incapacité des enfants d’avoir accès à une alimentation saine, qui répond à leurs besoins nutritionnels pendant la petite enfance.
La pauvreté alimentaire infantile ne se traduit pas par une simple question de faim. C’est un véritable fléau qui affecte le développement physique et cognitif des enfants. Elle est décrite comme l’absence de l’alimentation saine et variée, afin de satisfaire les besoins nutritionnels durant la période de petite enfance.
Cette situation peut prendre deux formes : modérée lorsqu’un enfant consomme entre 3 et 4 groupes d’aliments différents par jour.
Elle est sévère lorsqu’un enfant consomme 0 à 2 groupes d’aliments différents par jour. Consommer cinq groupes d’aliments ou plus par jour indique que l’enfant n’est pas en situation de pauvreté alimentaire infantile.
Pour le cas de Madagascar, l’UNICEF a récemment sorti des chiffres alarmants sur la situation alimentaire des enfants. Selon l’organisme international, 75% des enfants de moins de 5 ans souffrent de pauvreté alimentaire infantile à divers degrés. Autour de 24% des enfants de moins de 5 ans subissent une pauvreté alimentaire infantile sévère.
La pauvreté alimentaire infantile est un problème majeur de santé publique à Madagascar. Elle touche des millions d’enfants et a des conséquences dramatiques sur leur santé et leur développement.
Si la pauvreté des ménages est un facteur important de la pauvreté alimentaire infantile, elle n’est pas la seule en cause. En effet, de nombreux enfants souffrant de malnutrition grandissent dans des foyers qui ne sont pas considérés comme pauvres.