Le secteur touristique peine à démarrer à Madagascar. À Sainte-Marie, une île au large de la côte est malgache, les habitants crient leur détresse.
Comme le relate une disposition adoptée en Conseil des ministres du 23 février, la réouverture totale des frontières malgaches devait avoir eu lieu le 5 mars dernier. Elle devrait ainsi se traduire par la reprise des activités de toutes les compagnies aériennes étrangères assurant les liaisons avec Madagascar.
Mais jusqu’à ce jour, seules quelques compagnies aériennes ont reçu cette autorisation de desservir la grande île. Une situation dénoncée par les opérateurs économiques de Sainte-Marie. "L’illusion fait place à l’espoir de voir des touristes du monde entier se prélasser à côté de nos palmiers", ont-ils déclaré, lors d’une manifestation menée au début de cette semaine.
Tout comme les nombreux opérateurs, offices ou encore associations dans tout Madagascar, les habitants du Nosy Boraha affiche leur désespoir de ne voir aucun touriste sur l’île. Pour eux et les opérateurs touristiques (hôteliers, restaurants, guides, chauffeurs, etc.), le gouvernement malgache n’écoute pas leurs demandes.
La semaine dernière, les autorités publiques ont annoncé l’ouverture prochaine des vols internationaux à plus de compagnies aériennes. "Il est impératif que les autorités saisissent l’importance d’ouvrir les frontières rapidement. Les jours passent, puis deviennent des semaines… et le secteur du Tourisme (censé être un levier de développement) se meurt (…) Des emplois qui n’ont de valeur et de sens sans les touristes", ont déclaré les représentants des opérateurs de Sainte-Marie.
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