En l’espace d’une semaine, pas moins de neuf sinistres ont été recensés dans différents quartiers de la capitale, notamment à Soarano, Antohomadinika et Isotry. La situation s’est dégradée avec deux nouveaux incendies ayant ravagé les quartiers d’Isotry et d’Antohomadinika.
Le premier sinistre a été signalé dans la matinée à Isotry dans la province d’Antananarivo, à proximité d’un dépôt de bois.
Les flammes se sont rapidement propagées, rendant l’intervention des sapeurs-pompiers particulièrement délicate. Le manque de ressources en eau a considérablement compliqué la lutte contre l’incendie, qui a duré près d’une heure. Bien que le feu ait finalement été maîtrisé, les causes exactes de son déclenchement n’ont pas encore été établies.
Un nouveau départ s’est déclaré dans le quartier d’Antohomadinika, plus précisément dans la zone de Vassacos, vers 10 heures du matin.
À l’arrivée des sapeurs-pompiers de Tsaralàlana, plusieurs habitations, construites en dur ou en bois, s’étaient déjà embrasées. Face à l’ampleur de la catastrophe, des renforts en provenance de la caserne d’Anosivavaka ont été dépêchés sur les lieux.
Après un combat acharné d’une durée d’une heure, les soldats du feu ont réussi à circonscrire l’incendie, mais l’extinction complète n’a été obtenue qu’aux alentours de midi.
Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont importants : quatre habitations, dont une construction en dur, un atelier de menuiserie et un magasin, ont été totalement détruits.
Les causes exactes des deux incendies font l’objet d’une enquête. À Antohomadinika, une explosion a été signalée avant le sinistre.
Les flammes ont ravagé deux quartiers d’Antananarivo, mais leur cause reste floue. Une piste est privilégiée à Antohomadinika : une explosion aurait pu déclencher l’incendie. Les autorités ont ouvert une enquête.