SADC : les Malgaches pourront bientôt circuler librement dans les pays membres

Plusieurs objectifs en vue

Le Protocole sur la facilitation de la circulation des personnes, qui a été signé en novembre 2006, doit aboutir à l’établissement d’accord d’exemption réciproque de visas entre les pays membres de la SADC ou Southern African Development Community et de la COI. Mais le cas de ce dernier est assez particulier en raison de la situation ultrapériphérique européenne de La Réunion. Ce compromis vise à "promouvoir l’interdépendance et l’intégration des économies nationales en vue d’un développement harmonieux... de la Région", selon les informations du journal Midi Madagasikara. Les habitants de la Région pourront participer au processus de développement.

"Supprimer progressivement les obstacles à la libre circulation..."

Pour que les citoyens de la Communauté puissent apporter sa collaboration, ils doivent être libres de circuler et de se déplacer sans visa et de séjourner ou de s’établir facilement dans le territoire des Etats membres. Pour cette raison, la SADC doit élaborer des politiques visant à "supprimer progressivement les obstacles à la libre circulation des capitaux et de la main d’œuvre, des biens et services, et des personnes dans la Région en général, parmi les Etats membres". 

Faciliter l’entrée sans visa

Comme Madagascar est devenu membre à part entière de la "Southern African Development Community", après l’adoption des instruments juridiques nécessaires, les Malgaches pourront se déplacer librement dans les autres pays membres de la SADC. Le but est donc aujourd’hui de faciliter l’entrée sans visa de tout citoyen dans le territoire d’un autre Etat pour une durée maximale de 90 jours par an le séjour (permanent ou temporaire) et l’exercice d’un métier sur le territoire d’un autre.

Une libre circulation conforme aux règlements 

Évidemment, les pays concernés doivent s’assurer que leurs lois et règlements d’application s’accordent avec les objectifs du Protocole. En cas d’urgence dans un Etat membre pour des raisons de sécurité nationale, d’ordre public, de santé publique ou à cause de menaces graves, le Protocole prévoit toutefois une procédure de suspension temporaire. Les membres actuels de la SADC sont : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Comores.

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