Nombreuses sont les personnalités politiques qui se sont succédé à la présidentielle de Madagascar depuis 1960. Retour sur les 3 derniers chefs d’État malgaches.
Avant de devenir président de la République en 2019, Andry Rajoelina fût élu président de la Haute Autorité de la transition de la République de Madagascar après avoir mené un coup d’État visant à destituer Marc Ravalomanana en 2009.
Le mandat du fondateur de l’association Tanora malaGasy Vonona était surtout marqué par des projets socio-économiques qu’il qualifie lui-même de « manara-penitra » (aux normes).
Durant les dernières élections qui se sont déroulées le 16 novembre 2023, le président sortant Andry Rajoelina s’est présenté comme candidat à sa propre succession. Il serait en tête avec plus de 60 % des voix, selon les résultats provisoires diffusés par la CENI le dimanche 19 novembre dernier.
L’arrivée au pouvoir du président Hery Rajaonarimampianina marque le début de la 4ᵉ République de Madagascar.
Son parcours illustre parfaitement les capacités de l’enseignement public supérieur du pays à former des élites. L’ancien chef d’État est doté d’une double compétence en Sciences Économiques, Finances et Comptabilité. Titulaire d’un DEA en Sciences Comptables et d’un Diplôme d’Expertise Comptable, il a exercé en tant que directeur des Études à l’Inscae et professeur de finances à IAE de Metz avant de devenir président de la République en 2014.
Après son 1ᵉʳ mandat, Hery Rajaonarimampianina s’est présenté comme son propre successeur aux élections de 2018, mais a fini 3ᵉ avec 8,82 % de suffrages exprimés.
Fondateur du groupe Tiko S.A, Marc Ravalomanana a été élu président de la République en 2002 et en 2006. Au cours de son mandat, il a encouragé les Malgaches à travailler dur, bien et vite.
Des concepts comme Rapid Result Initiatives et des services administratifs comme le Bianco (lutte contre la corruption) ont été instaurés.
Les critiques virulentes des personnalités politiques sur sa manière de gouverner et son souhait de maintenir à tout prix le sommet de l’Union Africaine ainsi que la contestation menée par Andry Rajoelina (las du blocage des comptes de sa municipalité) ont mené à sa destitution en 2009.
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