Le processus électoral à Madagascar retient l’attention des États-Unis, qui ont exprimé leurs inquiétudes quant au taux de participation après le premier tour de la présidentielle.
À Madagascar, c’était dans un contexte de tensions que onze millions d’électeurs étaient appelés à voter pour le premier tour de l’élection présidentielle jeudi 16 novembre. Le scrutin a été marqué par une forte abstention. Les résultats provenant des bureaux de vote dans la capitale et ses environs ont été transmis dans la soirée. À partir de ces données, le CENI a relevé un taux de participation à 37,22 %.
Les États-Unis ont exprimé jeudi soir leur préoccupation concernant ce faible taux de participation au scrutin. En plus de cela, l’ambassade américaine a mis en lumière diverses lacunes relevées au cours de la journée. Elle a notamment évoqué le "manque de personnel ou de formation du personnel électoral dans de nombreux endroits". Des "irrégularités" auraient été par ailleurs "constatées dans les bureaux de vote".
En collaboration avec d’autres observateurs internationaux, l’ambassade américaine s’engage à surveiller attentivement le décompte des voix et à maintenir une vigilance constante sur l’ensemble du processus électoral. Des réunions sont organisées pour examiner et vérifier les informations relatives au déroulement des élections. Ils surveillent de près les dépouillements et le transport des bulletins de vote.
Les États-Unis appellent les citoyens malgaches, les partis politiques et candidats à faire preuve de calme, de patience et de civilité en attendant les résultats officiels de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’ambassade américaine a souligné que toute contestation liée à l’élection présidentielle devrait être résolue conformément aux procédures légales en vigueur dans la Grande Ile.
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