Une montée des tensions politiques est actuellement ressentie à Madagascar avant l’élection présidentielle. La société civile appelle les candidats à se concerter pour trouver une solution.
Le collectif des 11 candidats à la présidentielle à Madagascar a organisé des manifestations depuis une semaine. Quatre points sont évoqués : le refus de la candidature d’Andry Rajoelina en raison de sa nationalité française, la refonte de la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Il a également cité la mise en place de la CES (Cour électorale spéciale) et l’instauration d’un autre gouvernement pour l’organisation des élections.
Ces mouvements ont été fortement réprimés par les forces de l’ordre qui ont jeté des gaz lacrymogènes et tiré sur les manifestants.
Le site d’informations Chasse info rapporte que la société civile a appelé tous les candidats à la présidentielle à se concerter pour résoudre ces problèmes autour d’une table ronde.
Cette proposition a été signée par une quarantaine d’ONG (Organisation non gouvernementale) et d’associations, dont l’Alliance Voahary Gasy. Elle a également réclamé la liberté d’expression et la démocratie pour que les citoyens puissent manifester en plein air.
Dans son communiqué publié sur Facebook, la société civile a également demandé de stopper la répression, l’arrestation ainsi que la détention arbitraire des manifestants ou des membres de l’opposition.
Elle a en outre dénoncé les violences ainsi que l’utilisation d’armes inappropriées faites par les forces de l’ordre (gendarmes, militaires et policiers). Les ONG et associations ont ainsi appelé à cesser toute forme d’oppression et d’agression.
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