Du 25 au 30 août, la peste pulmonaire a fait sept victimes, dont une fillette, à Madagascar.
À Madagascar, la dernière épidémie de la peste pulmonaire remonte à 2017. La maladie a, de nouveau, fait sa réapparition dans la province d’Antananarivo. Selon le ministère malgache de la Santé, sept personnes, dont une fillette, sont décédées de la peste, du 25 au 30 août, dans le pays.
Comme le rapporte RFI, les sept décès successifs ont eu lieu en moins d’une semaine. Et pour cause, les victimes n’ont pas été prises en charge à temps. Par ailleurs, si trois des sept personnes ont trouvé la mort à l’hôpital, les quatre autres sont des décès dits "communautaires". C’est-à-dire que la maladie a été détectée post-mortem.
La peste se transmet de l’animal à l’homme par une piqûre de puces infectées. À ce stade, il s’agit de peste bubonique. Cette dernière peut progresser en se propageant dans les poumons pour devenir une peste pulmonaire. Très contagieuse, cette dernière se transmet, d’être humain à être humain, par voie aérienne.
Outre la fièvre, les premiers symptômes de la peste pulmonaire ressemblent beaucoup à ceux du coronavirus. Il s’agit, entre autres, de la toux, les difficultés à respirer, les maux de tête, etc. Si elle est traitée à temps, la peste reste curable. Cependant, elle peut causer la mort en cas de prise en charge tardive.
Les cas de peste pulmonaire se concentrent dans une commune dans le district d’Arivonimamo (région Itasy), soit à 40 km de la capitale malgache. Les autorités ont immédiatement pris la décision de mettre en quarantaine la commune contaminée. Une source au sein du ministère de la Santé a précisé que des barrages sanitaires ont été mis en place autour de plusieurs villages aux alentours.
Par ailleurs, 22 personnes positives à la maladie sont actuellement traitées dans des centres de santé de la localité. Selon l’Institut Pasteur, Madagascar compte 75 % des cas mondiaux reportés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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