Les problèmes d’approvisionnement en eau persistent à Antananarivo, la capitale de Madagascar. La Banque mondiale a investi plus de 200 millions d’euros pour lutter contre ces pénuries.
Vendredi 11 octobre, une réunion a eu lieu entre le président malgache Andry Rajoelina et une délégation de la Banque mondiale. Les pénuries d’eau à Antananarivo (Madagascar) ont été au centre des discussions.
Comme le rapporte Outre-mer la 1ere, l’institution financière a investi plus de 200 millions d’euros pour lutter contre ces problèmes d’approvisionnement en eau.
Dans la capitale malgache et ses alentours, il manque 100 000 mètres cubes d’eau par jour, soit près de la moitié de la production actuelle.
Des mesures à courts et moyens termes ont été ainsi instaurées par le gouvernement. Dans l’immédiat, ce dernier va essayer de renforcer le remplissage des 150 bonbonnes réparties dans la ville. Pour ce faire, 22 camions-citernes ont été mobilisés : 8 de la Jirama, 10 de l’Etat et 4 de la Banque mondiale.
Pour éviter les coupures pendant les délestages, des groupes électrogènes seront également installés dans les stations de pompage. Par ailleurs, trois forages, produisant 2 400 mètres cubes d’eau par jour, sont prévus avec deux nouvelles stations de traitement et une station de pompage.
La rénovation de 78km de conduites a été également annoncée, car les fuites entraînent une perte de 20 % de la production, selon la Banque mondiale.
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