Le paludisme reste un fléau à Madagascar, avec 157 décès signalés entre janvier et avril 2023. Des scientifiques malgaches du Centre national d’application des recherches pharmaceutiques s’impliqueront dans le projet ’Implémentation de la Primaquine à dose faible en Afrique’.
Le paludisme demeure une préoccupation de santé publique, avec 846 000 cas enregistrés en 2023 et plus de 157 décès entre janvier et avril, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Pour contrer cette menace, les chercheurs malgaches du Centre national d’application des recherches pharmaceutiques (CNARP) participeront au projet ’Implémentation de la Primaquine à dose faible en Afrique’ (IMPRIMA), financé par l’Union européenne, axé sur la région Vatovavy où le paludisme persiste. Il s’agit d’un projet étalé sur 5 ans, rapporte le journal Midi-Madagasikara.
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Pour illustrer l’engagement ministériel en faveur de la recherche, le ministre de tutelle Andriamanantena Razafiharison a rencontré la délégation du CNARP et des universités partenaires du projet IMPRIMA. Ce dernier s’inscrit dans cette vision et favorise la collaboration internationale pour relever les défis de santé publique, notamment la lutte contre le paludisme. En tant que centre placé sous l’égide du ministère, le CNARP joue un rôle clé dans la recherche et la mise en œuvre de stratégies pour combattre cette maladie. Dirigé par l’Université de Strasbourg, le projet cible Madagascar, le Burundi et le Burkina Faso pour la lutte contre le paludisme.
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