Illistration - Yegor Aleyev/TASS/Sipa USA/SIPA
Les 52 travailleuses malgaches bloquées dans une prison au Koweït attendent impatiemment de pouvoir retourner dans leur pays après la réouverture des frontières à Madagascar.
Madagascar a récemment ouvert ses frontières après des mois de fermeture pour freiner la propagation de la Covid-19 dans le pays. A l’heure actuelle, 52 travailleuses malgaches sont encore bloquées dans une prison au Koweït. Elles attendent avec impatience de pouvoir retourner dans le pays, mais il n’y aurait pas de vol qui leur permettrait de rentrer dans l’immédiat. L’unique compagnie qui accepte de transporter les Malgaches sans papier ne dispose que deux sièges par semaine. "Il faudra combien de temps pour les faire rentrer toutes ? Alors que les arrestations se poursuivent.", a déploré une association en France qui aide les travailleuses.
D’après le journal L’Express de Madagascar, quatre Malgaches, dont deux clandestines, sont rentrées au pays depuis la réouverture des frontières. Le 13 mars, 13 ont envisagé de retourner au pays, mais les 7 étaient obligés de rester. Pour justifier le refus de les embarquer, la compagnie a déclaré la veille du vol qu’elles étaient trop nombreuses. "Ces femmes seront obligées de payer 300 euros pour le report de leur date de vol", a souligné la même source. Elles devront passer par Paris d’où elles s’envoleront vers la Grande Ile. L’association qui les prend en charge déplore en outre le fait que l’ambassade de Madagascar en Arabie Saoudite ne facilite pas le voyage de ces Malgaches.
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