L’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, entame déjà des négociations sur terrain pour préparer la troisième réunion de Groupe international de Contact (GIC) qui se tiendra à Antananarivo le 6 octobre prochain.
Après une rencontre avec l’amiral Ratsiraka à Paris, voilà que le chef des médiateurs du GIC a réuni les deux chefs de files des mouvances, Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka, sur l’invitation de ce dernier à la Résidence de l’Ambassadeur du Mozambique à Paris.
Les deux signataires de la charte de Maputo avec le médiateur se sont entretenus face à face durant plusieurs heures.
Rien n’a filtré de la rencontre mais les discussions se portaient probablement sur l’application de la fameuse charte en essayant de trouver un consensus sur les points de blocage, faut-il le rappeler, relatifs à la désignation de ceux qui vont briguer les trois postes clés de la transition.
Ainsi, le président de la HAT, Andry Rajoelina, qui a essayé de rechercher la reconnaissance internationale par la participation à la réunion de la 64ème Assemblée Générale des Nations-Unis, s’est vu interdit de parole à la tribune des Nations Unies deux fois et de ce fait, le numéro 1 du régime transitoire semble privilégier le retour à la table des négociations âpres les tentatives infructueuses.
Sur le terrain, les mouvances de Zafy Albert et de Ravalomanana continuent de mettre les pressions sur la transition en organisant des mobilisations sur le territoire national en vue de faire revenir la mouvance Rajoelina sur la table des négociations.