Photo d'illustraion - HOCQUART CARL/SIPA
Après la journée mouvementée d’hier, le collectif des 11 candidats a décidé d’effectuer une marche pacifique ce jour. Le rassemblement a quand même été dispersé à coups de lacrymogènes.
La situation ne semble pas s’être apaisée à Antananarivo. Le collectif des candidats l’avait promis hier, ils vont continuer la lutte. Ces prétendants à la magistrature suprême ont changé de stratégie.
Accompagnés par des manifestants, ils ne sont pas descendus à Analakely. Ils ont opté pour une marche pacifique partant d’Ambatonakanga jusqu’à Mahamasina. Ces personnalités politiques ont martelé que leur combat est dédié à la souveraineté nationale, l’Etat de droit et la tenue d’une élection juste. Les candidats rassemblés dans ce collectif assurent qu’ils ne seraient pas descendus dans la rue s’ils ont eu l’accord pour se réunir dans un lieu où ils pouvaient s’exprimer en toute liberté.
Selon leur déclaration, ils vont répondre positivement à l’invitation du FFKM pour trouver une sortie pacifique à cette crise. Arrivés à Mahamasina, la foule et les candidats se sont dirigés à Anosy. L’arrêt de leur parcours n’a pas été dévoilé mais ils se sont arrêtés à côté du lac. Le collectif des candidats avait un but précis en prenant cette direction.
D’après certaines explications, ils ont voulu aller au palais de Justice d’Anosy pour chercher la personne qui donné le certificat de nationalité malagasy à l’ancien président Rajoelina. Selon les renseignements d’Orange Actu Madagascar, les grenades lacrymogènes ont été déployées quand le candidat Paraina Auguste allait prendre la parole.
Le collectif des candidats a quitté les lieux pour se rendre à la réunion prévue avec le FFKM.