Manifestation à Madagascar : Les premières réactions de l’État

Les forces militaires donnent le feu vert

Face à une population en colère et déchaînée, les forces de l’ordre se sont finalement repliées et ont autorisé les manifestants à accéder à la place de l’indépendance.

Suite aux événements du samedi 21 avril, le Commandant de la force d’intervention de la Gendarmerie nationale (FIGN) a affirmé que lui et ses hommes sont déterminés à assurer la protection des biens et des personnes.

L’Etat appelle au dialogue

Vers 19h20 (heure locale) sur la Radio nationale malgache (RNM), le Premier ministre Olivier Mahafaly a invité les députés à discuter afin de trouver un consensus.

"Le dialogue pour trouver le consensus est ce qui nous permet de trouver une solution durable. Le gouvernement est prêt à dialoguer", a-t-il déclaré.

Il a par la suite exprimé sa sympathie à la famille des décédées et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Le chef du gouvernement a surtout appelé la population à rester calme en dénonçant la violence. D’ailleurs, il a expliqué qu’une enquête a été ouverte afin de trouver les causes du décès des manifestants et de juger fermement les responsables.

Sur la même chaîne de radio, le président du Sénat Rivo Rakotovao a également appelé la population au calme et au dialogue après ces événements du samedi 21 avril à Antananarivo. Quant au président de la République Hery Rajaonarimampianina, se trouvant actuellement à l’extérieur du pays, n’a pas encore été entendu.

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