Sept femmes malgaches et onze Somaliennes figurent parmi ces voyageurs en situation irrégulière. Elles ont été interceptées en voulant partir clandestinement pour les Comores.
D’après un rapport de la Gendarmerie nationale malgache, une vingtaine de migrants ont été placés en détention à Antsohihy dans le nord-ouest de la Grande Ile. Parmi eux figurent sept femmes malgaches et onze Somaliens, rapporte le journal L’Express de Madagascar. Tous ont tenté de quitter clandestinement Madagascar en direction des Comores. Les Malgaches proviennent de différentes localités, telles que Sambava, Antsiranana, Iharana, Nosy Be et Mahajanga, où leurs organisateurs les avaient rassemblés. Quant aux Somaliens, ils ont été accueillis à Antananarivo par les leurs avant de se lancer dans leur voyage illégal. Ils n’avaient ni passeport, ni carte d’identité, ni d’autre pièce en leur possession.
Lors de l’interrogatoire, le commandant de la vedette a révélé que les migrants avaient réservé le bateau spécifiquement pour atteindre Nosy Iranja. Ils avaient quitté la ville de Sambava le 23 juillet à 3 heures du matin. À leur arrivée, les migrants ont demandé au commandant de les emmener en pleine mer, mais ce dernier a refusé. Son employeur lui a alors ordonné de faire demi-tour, car l’itinéraire demandé ne correspondait pas à leur accord initial.
Le commandant a débarqué les passagers à Ambalabao-Marovato, dans la commune d’Ankaramy, district d’Analalava, le 25 juillet vers 9 heures du matin, et leur a indiqué de récupérer leurs affaires à Ambatobe. Ils ont été interpellés par les gendarmes le même jour et placés en garde à vue à la brigade de Maromandia, à Analalava.