L’examen médical réalisé au Centre hospitalier de référence du district (CHRD) a révélé que l’hymen et le périnée de la petite fille sont restés intacts après la sodomie imposée par un trentenaire à Soanierana-Mananasy, dans le district de Soavinandriana dans le centre de Madagascar.
Un homme âgé de 38 ans a avoué à la police qu’il a imposé une sodomie à une fillette de 4 ans. Le viol a été commis le 12 décembre, à Soanierana-Mananasy, dans le district de Soavinandriana dans le centre de Madagascar, rapporte L’Express de Madagascar citant la police locale. La mère de la fillette a porté plainte donnant ainsi lieu à l’ouverture d’une enquête. La petite victime a subi un examen médical réalisé au Centre hospitalier de référence du district (CHRD) et les résultats de celui-ci ont révélé que l’hymen et le périnée de la petite fille sont restés intacts. Par contre, le diagnostic a conclu une pénétration anale, car la fillette souffrait d’une douleur ano-rectale. Elle présentait également un signe d’inflammation et une écorchure au niveau de l’autre orifice.
Connu de la famille, le violeur rendait souvent visite aux parents de la fillette. Le viol aurait été commis un après-midi alors qu’il allait chercher des patates douces chez une autre personne. Le trentenaire aurait emmené la petite fille avec lui après que celle-ci aurait insisté. Il l’a ensuite emmenée dans une maison abandonnée située au milieu du village où il a commis ses actes bestiaux. Une adolescente qui passait sur les lieux au même moment les a aperçus et s’est empressée de prévenir la mère de la fillette. L’homme de 38 ans a pris la fuite et la fillette a raconté à sa mère tout ce que le violeur lui a fait subir.
Après avoir appris ce qui s’est passé, le père de la fillette a mis la pression sur l’auteur de la monstruosité. Après avoir nié les faits, le trentenaire a fini par avouer. « Je lui ai demandé de s’exhiber devant moi quand nous sommes arrivés dans la maison. Voir sa nudité m’a plongé dans la tentation », a-t-il raconté à la police. « C’est la première fois que j’ai abusé d’elle. Je l’ai toujours considérée comme ma petite sœur. J’admets que ce que j’ai fait est impardonnable. Je sais également que violer, surtout un enfant, est interdit par la loi », a-t-il poursuivi.
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