GREG BAKER/AP/SIPA
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a fait un rapport après la forte tempête tropicale Alvaro qui a touché Madagascar. Les répercussions, tant sur le plan humain que matériel, sont significatives et continuent de s’aggraver.
Après le passage de la tempête Alvaro à Madagascar, les conséquences matérielles et humaines s’aggravent dans les régions les plus touchées. Le Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes a fait état d’un bilan de 10 décès et 25 837 sinistrés. Environ 9 530 personnes ont été obligées de quitter leur domicile, englobant ainsi 2 003 foyers sur l’ensemble de l’île.
Huit des décès sont principalement localisés dans deux régions : l’Atsimo-Andrefana et le Fitovinany. Le district de Beroroha en compte quatre et le district de Manakara trois. Un mort est à déplorer à Vohipeno et un autre à Ikongo. Le BNGRC a noté un dixième décès dans la région du Menabe.
Par ailleurs, 9 528 personnes ont été contraintes de quitter leur domicile. Le BNGRC a préparé 36 sites d’hébergement pour les accueillir. En ce qui concerne les dommages matériels, 4 943 habitations ont été inondées, 426 endommagées, tandis que 241 ont été complètement détruites. Des écoles ont été aussi touchées : 59 salles de classe ont perdu leur toiture, tandis que quatre autres ont été partiellement détruites.
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