Alors que l’instauration de la castration chimique/chirurgicale pour les violeurs d’enfants fait débat à Madagascar, certaines personnes ont pris de l’avance sur le sujet…
Lorsque le peuple s’approprie la castration des violeurs. Le lundi 26 février, un auteur d’agression sexuelle a été sévèrement châtié par la foule à Morondava, dans le sud-ouest, relate L’Express de Madagascar. Fatiguée des abus sexuels, en particulier ceux perpétrés contre les plus vulnérables, tels que les enfants, la population a pris les choses en main. Dès qu’il est tombé entre les mains d’une foule en colère, l’homme identifié comme violeur a été conduit dans un endroit public.
La sanction a été rapidement décidée et la castration a été appliquée. Cependant, contrairement aux dispositions de la loi 2024-002 du 24 janvier 2024, qui modifie et complète certaines parties du Code pénal malgache, ce cas a été punitif plutôt que médicalisé.
Le ’suspect’, exposé à la vue de tous, a été maîtrisé par des hommes robustes de la région. C’est le vétérinaire local qui a procédé à la castration, utilisant les outils habituellement employés pour les interventions sur des animaux. Dans la plupart des cas, une simple lame de rasoir est suffisante.
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