Face à la recrudescence de la pandémie de coronavirus, les autorités malgaches, en partenariat avec le gouvernement japonais, comptent renforcer les contrôles sanitaires aux frontières.
Grâce au financement du gouvernement japonais à Madagascar, le projet RefrAME est instauré pour limiter les effets négatifs des restrictions de mobilité liées au contrôle de la Covid-19. Comme le rapporte Midi Madagasikara, ce programme a pour objectif de soutenir et de renforcer les capacités opérationnelles des entités en charge de la gestion des frontières.
Le projet, d’une valeur de 272 277 de dollars (1 023 761 520 d’Ariary), devrait se concentrer sur deux principales activités.
La première sera effectuée aux points d’entrées internationaux du territoire. Il s’agit d’une mise à niveau, en équipements, matériels, et systèmes technologiques adaptés à la prévention, à la surveillance et au contrôle des maladies.
Quant à la seconde, elle consiste à développer les compétences et expertises du personnel de premières lignes en charge de la gestion des frontières. Cela a pour but d’analyser et d’atténuer les risques de santé publique aux points d’entrées internationaux du territoire de manière intégrée et coordonnée.
L’OIM (Organisation Internationale de la Migration) a mis en œuvre ce programme afin de permettre la détection et la gestion des menaces de santé publique aux points d’entrée du pays. Ces activités se concentreront, ainsi, auprès des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be ainsi qu’auprès du port de Toamasina.
Selon toujours Midi Madagasikara, ces points sont considérés comme la première ligne de défense contre d’éventuelles propagations des menaces. En revanche, l’économie malgache est basée, entre autres, sur les transports et le commerce international. La réouverture des frontières internationales constitue, de ce fait, une nécessité pour le développement du pays.
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