Dirigée par Maître Rija Rakotomalala, porte-parole du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM) de Hajo Andrianainarivelo, une délégation a introduit une requête au Tribunal de Première Instance d’Anosy. Cette démarche concerne la question de la nationalité française du chef de l’État, ce qui pourrait entraver sa capacité à obtenir le certificat de nationalité malgache.
Les dirigeants du parti ont déposé une correspondance auprès du Tribunal de Première Instance (TPI), agissant ainsi pour rappeler et informer le Tribunal de la situation en question. Selon les explications fournies par le juriste, cette démarche représente une étape parmi celles qui constituent la procédure prolongée que le MMM entend poursuivre. En effet, depuis l’annonce de la naturalisation française d’Andry Rajoelina, le MMM a été l’un des partis politiques à réagir immédiatement. Selon le point de vue de Malagasy Miara-Miainga, la demande de nationalité française d’Andry Rajoelina constitue une atteinte à la souveraineté nationale, rapporte le journal Midi-Madagasikara.
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Guidé par une profonde préoccupation pour le respect des lois en vigueur et le maintien de l’État de droit, le MMM a choisi de suivre la voie judiciaire pour apporter des éclaircissements à cette situation. Sous la direction de Hajo Andrianainarivelo, le parti accorde une grande importance à l’indépendance du système judiciaire. Alors que la date butoir du 6 novembre, le dernier jour pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, se rapproche rapidement, toutes les attentions convergent vers le Tribunal de Première Instance d’Anosy.
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