L’organisation non gouvernementale Transparency International a dénoncé les violences commises contre les journalistes durant la couverture des manifestations politiques à Madagascar, ces dernières semaines.
Depuis plusieurs jours, le Collectif des 11 candidats se mobilise pour réclamer la tenue d’une élection transparente et juste.
Ces prétendants à la magistrature suprême battent le pavé dans les rues d’Antananarivo, accompagnés de leurs partisans. Durant ces manifestations, des reporters ont été victimes d’agression physique et verbale. Face à la situation, Transparency International a vivement réagi à travers un communiqué. L’ONG Malina s’est joint à l’organisation pour dénoncer les intimidations que subissent les journalistes.
Dans leur communication officielle, les deux organismes ont bien souligné l’importance de la liberté d’expression et du droit à l’information, rappelant dans la foulée les articles 10 et 11 de la Constitution malgache. "La violation de ces dispositions, surtout pour des prétextes fallacieux et à connotation politique, est inacceptable", affirme Transparency International.
"L’accès à l’information est un droit et les journalistes, en exerçant leur fonction, participent à éclairer les citoyens sur les affaires nationales", souligne fortement le communiqué.
Toujours dans cette publication postée sur leur site et les réseaux sociaux officiels, l’ONG Malina et Transparency International réclament la mise en place d’une loi qui assure l’accès à l’information.
"Le contexte actuel rappelle par ailleurs la nécessité pour le pays de se doter d’une loi garantissant l’accès à l’information à caractère public, pilier de la transparence", précisent les deux organisations.
Retrouvez ici le communiqué en intégralité :