illustration - Rafael Ben Ari/Newscom/SIPA
Après la découverte en Afrique du Sud de 73,5 kg d’or en provenance de Madagascar, plusieurs auditions sont menées par les forces de l’ordre malgaches.
Dans le cadre des enquêtes sur le trafic de 73,5 kg d’or, saisis en Afrique du Sud le week-end dernier, une personne a été arrêtée et une autre recherchée à Madagascar. Ces informations, relayées par Madagascar Tribune, ont été annoncées par Richard Ravalomanana, le secrétaire d’Etat malgache à la gendarmerie nationale. Il a également indiqué que les investigations continuent afin de faire la lumière sur ce trafic de lingots d’or dont la valeur est estimée à 4,5 millions de dollars (près de 3,6 millions d’euros).
Au total, 5 personnes sont impliquées dans cette affaire, a confirmé la direction générale de la douane malgache, dans un communiqué. L’une est recherchée par les autorités, une seconde est retenue en garde à vue par la douane malgache et les trois autres personnes, ayant effectivement pris le vol, sont retenues par les autorités en Afrique du Sud. Elle a également annoncé que plusieurs personnes sont aujourd’hui en cours d’audition.
Dans cette affaire de trafic de métaux précieux, la douane tente de se défendre face aux nombreuses critiques à son encontre.
Quand le vol transportant les 73,5 kilos d’or, a quitté la capitale Antananarivo, la douane n’était pas présente à l’aéroport international d’Ivato.
Effectivement, elle n’aurait pas été saisie pour les formalités d’usage au départ. Pourtant, pour un contrôle conjoint PAF-douane-Santé, elle devait obligatoirement être saisie 24 heures à l’avance. Elle n’a pas pu ainsi, réaliser les contrôles et autres formalités d’usage ni sur les passagers ni sur les bagages, note le quotidien malgache.
Dans un communiqué, publié sur la page Facebook du ministère de l’Economie et des Finances, la direction générale de la douane a apporté plus de précisions. "Les seules formalités remplies sont celles au niveau de la Police de l’air et des frontières", a-t-elle révélé.
La douane a aussi affirmé que tous les documents présentés concernant les lingots d’or seraient falsifiés. D’ailleurs, l’exportation d’or a été suspendue depuis l’année dernière sur la Grande Ile. "Il est clair qu’il s’agit bien d’une exportation en contrebande, ne bénéficiant d’aucune autorisation que ce soit", a-t-elle affirmé.
Dans un autre communiqué, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a de son côté signifié que son ministère n’a sorti aucune autorisation afférente à ces métaux précieux.
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