Illustration - Madinter
Dix jours après le rapt de Djivan Riwan (3 ans), enfant d’un entrepreneur français d’origine indienne, à Antananarivo, les présumés ravisseurs ont été présentés au tribunal de première instance. Ils ont sept : cinq hommes et deux femmes.
Enlevé par quatre individus armés à Antananarivo (Madagascar), le 7 février dernier, Djivan Riwan, 3 ans, a été libéré 24 heures plus tard. L’affaire a été transmise au parquet du tribunal d’Anosy le jeudi 17 février. Sept individus - deux femmes et cinq hommes - ont été présentés devant les juges.
Les limiers de la section des recherches criminelles de la gendarmerie sont parvenus aux principaux suspects grâce à la personne qui a ramené Djivan au poste de police. La femme a affirmé avoir trouvé l’enfant abandonné à Ambatobe, mais les autorités ont remarqué un comportement suspect chez elle.
Trahie par l’incohérence de ses réponses, cette femme est finalement passée aux aveux, selon L’Express de Madagascar. Elle a affirmé qu’elle était chargée de la garde du petit pris en otage, et a dénoncé le cerveau de cet enlèvement, qui est un Chinois. C’est ce dernier qui aurait ordonné à ses complices de réclamer une rançon aux parents.
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