Le cercle proche du président a déployé lundi une réponse ferme pour dénoncer publiquement Christine Razanamahasoa, ancienne alliée d’Andry Rajoelina.
Samedi, Christine Razanamahasoa, a accusé le pays de sombrer dans "le mal et l’injustice totale." Elle a déclaré ne pas vouloir se rendre complice du "bourbier" dans lequel le peuple est entraîné, qu’elle attribue à une seule personne. En réponse, le camp présidentiel, incarné par le parti TGV/IRD, a indiqué que la présidente de l’Assemblée nationale de Madagascar aurait déjà perturbé la vie politique par le passé.
Milavonjy Philobert, député, a appelé au bureau politique de l’IRD à prendre des mesures fermes à l’encontre de Razanamahasoa. Le bureau politique du parti d’Andry Rajoelina a rapidement réagi. Par la voix de sa secrétaire générale, Jocelyne Rahelihanta, il a annoncé avoir pris des mesures sévères à l’encontre de celle qu’ils estiment avoir renié à la fois le parti politique et le peuple.
Les critiques ont également fusé de la part d’autres figures politiques, dont le président du Sénat. Ce dernier a dénoncé le comportement égoïste de Christine Razanamahasoa. Le secrétaire général national du parti présidentiel, Hery Rasoamaromaka, a conclu cette journée en proposant une sanction en vertu de l’article 72 de la Constitution. Il a évoqué une possible déchéance par la Haute Cour constitutionnelle.
Source : Rfi.fr