Pas moins de 500 personnes ainsi qu’une centaine de gendarmes et militaires ont été mobilisés pour éteindre l’incendie qui s’est déclaré dans le parc national d’Ankarafantsika dans le nord-ouest de Madagascar.
Le parc national d’Ankarafantsika situé dans le nord-ouest de Madagascar est en proie à de violents incendies depuis près d’une semaine. Une centaine d’hectares de forêt est partie en fumée, selon le bilan provisoire annoncé par le directeur régional du ministère de l’Environnement et du Développement durable de Boeny Betsiboka. Le feu n’est pas encore maîtrisé et les flammes se répandent très rapidement à cause du vent fort dans cette zone, a souligné la même source citée par le journal Tribune de Madagascar. Le chef de la région Boeny, les directeurs régionaux des différents ministres se sont rendus sur les lieux, dimanche matin, pour venir en aide à ceux qui combattent le feu.
Plus de 500 personnes dont une centaine d’étudiants bénévoles de l’université de Mahajanga et 250 villageois ainsi qu’une centaine de gendarmes et militaires ont été déployés pour éteindre les feux. Les secours ont du mal à contenir l’incendie à cause de la difficulté d’accès sur les lieux et le manque des moyens. Les pompiers sont aidés par les militaires, les gendarmes et les communautés villageoises. "Il faudra marcher pendant au moins une dizaine de minutes pour puiser de l’eau puis revenir. Or, la quantité d’eau récupérée est insuffisante, le temps de se rendre à la source, les flammes reprennent de plus belle", regrette notre interlocuteur.
Selon les données satellitaires, il existe au moins sept points de feu. Les soldats du feu auront donc besoin de gros moyens pour mieux lutter contre ces feux de brousse et de forêts.
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