Lors d’une cérémonie de remise de dons au Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), mardi 29 octobre, le chef du gouvernement de Madagascar, Ntsay Christian, a déclaré tout dialogue sur les îles éparses conduira à la restitution de ces îles aux pays.
"Ici, c’est la France !", a déclaré Emmanuel Macron, qui a récemment mis le pied sur les îles Glorieuses lors de son déplacement dans l’océan Indien. Ce propos du chef d’Etat français n’a pas manqué de faire réagir les hauts responsables de Madagascar. Le président Andry Rajoelina était le premier à se manifester, en annonçant la mise en place de la commission mixte avant le 18 novembre.
Le Premier ministre de la grande île, Ntsay Christian, s’est également exprimé sur le sujet. Il a préconisé la tenue d’une consultation nationale au micro de la RFI. Le chef du gouvernement a insisté sur la restitution des îles éparses (Les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sont la possession de la Grande île) à Madagascar lors d’une cérémonie de remise de dons au BNGRC, rapporte Midi Madagasikara.
Ntsay Christian a tenu à rappeler la Résolution 34/91 de l’Assemblée générale des Nations unies prise en 1979. Celle-ci demandait au gouvernement français d’entamer "sans plus tarder des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar". L’ex-président Hery Rajaonarimampianina avait déjà entamé les négociations en 2016. M. Rajoelina a évoqué le sujet devant Emmanuel Macron en proposant la réactivation de la commission mixte lors sa sortie officielle en France.
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