Cette mesure a été prise par la préfecture de police de Nosy-Be (nord-ouest de Madagascar) en raison de plusieurs infractions dans le secteur maritime. L’objectif de ce comité est de contrôler les entrées et sorties des bateaux.
A Madagascar, les autorités ont remarqué, ces derniers temps, de nombreuses infractions au niveau des frontières, surtout à Nosy-Be. Elles citent notamment les trafics de drogues, de pierres précieuses mais aussi le transport illicite de personnes. D’après L’Express de Madagascar, les faits se sont amplifiés au cours de ces cinq dernières années.
Face à cette situation, la préfecture de police de Nosy-Be a décidé de créer un "comité de vigilance maritime et côtière" dans sa circonscription. Le comité est chargé de surveiller et contrôler les bateaux dans la zone. Dans ce cadre, il collecte des informations sur la présence de toutes embarcations sur les lieux.
D’autres services sont déjà engagés dans le secteur, mais la mission de ce comité de vigilance n’interfère pas dans leur domaine d’attributions, précise un arrêté préfectoral publié le 23 septembre. Le préfet de police de Nosy-Be, Lucien Mananjara, a affirmé que l’entité assurera la traçabilité des bateaux dans cette zone maritime et ses environs.
Cette mesure permettra de "prévenir et lutter contre les trafics illicites de tout genres", ajoute Mr Mananjara. Dorénavant, les surveillances au niveau des côtes sont renforcées. L’entrée et la sortie de Nosy-Bé sont sous contrôle. Tous les navires sont concernés même s’ils sont en mouillage.
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