Dans le cadre de la journée internationale de l’alphabétisation célébrée ce jeudi 8 septembre, le défi des autorités malgaches est de faire baisser le taux d’analphabétisation dans la Grande Ile notamment dans les régions à faible pourcentage.
Les chiffres sont inquiétants. Au total, 76,7% de la population malgache ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Ce chiffre a été sorti jeudi 8 septembre lors de la journée internationale de l’alphabétisation. Selon le ministère malgache de l’Education cité par le journal L’Express de Madagascar, la partie sud du pays enregistre le taux le plus élevé. "les deux régions Anosy et Androy sont actuellement en retard en termes d’analphabétisation. Cette situation s’explique par l’insécurité qui gagne du terrain, mais également le kere et la sècheresse dans ces deux régions", a expliqué Pascal Arthur Rasolofomanana, chargé d’études, services d’alphabétisation auprès de la Direction de l’éducation non formelle du ministère de l’Education nationale (MEN). La persuasion des parents et les moyens à mobiliser doivent également être pris en compte, a ajouté la même source.
A l’occasion de la journée internationale de l’alphabétisation célébrée ce jeudi 8 septembre, les autorités malgaches ambitionnent de faire progresser le taux d’analphabétisation à Madagascar notamment dans les régions à faible pourcentage. Cette année, cette journée célébrée depuis 1967 a été placée sous le thème "Transformer les espaces d’apprentissages d’alphabétisation". Plusieurs associations et organismes oeuvrent pour la lutte contre l’analphabétisation dans la Grande Ile. C’est le cas de l’association Fara Vehivavy en partenariat avec l’Unicef. Elle a mis en place des programmes de post alphabétisation et de réinsertion économique dans le sud du pays afin d’accompagner les adultes. Dans la région Atsinanana, des ONG, associations et partenaires travaillent également en collaboration avec le ministère de tutelle.
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