Illustration - AVENTURIER PATRICK/SIPA
Les exportateurs autorisés d’or ne devraient plus faire face à des obstacles pour vendre ce précieux métal. Le ministre des Mines a confirmé que des dispositifs visant à simplifier les transactions ont été mis en place.
Le ministre des Mines, Olivier Herindrainy Rakotomalala, a annoncé que les obstacles rencontrés par les exportateurs d’or agréés ont été levés. Lors d’une conférence de presse, comme le rapporte L’Express de Madagascar, il a expliqué que plusieurs mesures ont été prises pour faciliter l’exportation du métal précieux. Parmi les difficultés, le droit d’accise de 6 % a particulièrement impacté la compétitivité des exportateurs sur le marché international. Cependant, des ajustements ont été faits, notamment dans la loi de finances rectificative. Le ministre a encouragé les opérateurs à maximiser leurs exportations maintenant que ces changements sont en place.
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D’après les dernières données, en mai, les exportations officielles s’élevaient à 3,5 kilos d’or, équivalant à environ 978 millions d’ariary (plus de 194 000 €), avec un taux de rapatriement de devises de 99,98 %. Les objectifs gouvernementaux de 500 kilos pour les 100 premiers jours et 6 tonnes pour l’année sont loin d’être atteints. Les difficultés juridiques et les spéculations sur les prix de l’or sur les marchés ont impacté les exportateurs. À l’avenir, les devises devront être rapatriées à l’avance, et un guichet unique pour les exportations minières sera instauré. "Désormais, les rapatriements de devises se feront à l’avance. C’est un système d’avance à 100 %, donc il n’y a plus aucun risque de non-rapatriement de devises. Nous ferons aussi passer les exportations minières par un guichet unique, qui sera mis en place progressivement", explique Olivier Rakotomalala dans des propos recueillis par le média source cité plus haut.
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