La peste refait surface à Madagascar. Les autorités sanitaires du pays ont annoncé avoir recensé deux victimes pour l’année 2018.
Depuis le mois d’août, deux cas de contamination mortelle par le bacille de la peste, qui avait causé le décès de 200 personnes en 2017, ont été enregistrés par les autorités sanitaires à Madagascar. Selon le DR Manitra Rakotoarivony du ministère de la Santé publique : "Selon des recensements effectués entre le 1er août et le 13 septembre, on a enregistré huit cas suspects de peste, dont six guérisons et deux décès dans les villages". Le premier cas mortel a été enregistré à Fiadanana, au nord de la capitale Antananarivo et le deuxième dans le district d’Ambalavao, au centre.
Depuis 1980, la peste réapparaît tous les ans, durant la saison des pluies, à Madagascar. La déforestation incontrôlée dans ce pays, poussant les rats vers les habitations serait l’une des causes de sa propagation. En 2017, cette épidémie s’était déclarée dès le mois d’août, et s’était répandue aux grandes zones urbaines. Elle a fait 200 victimes à Madagascar.
Une mise en garde contre l’épidémie de peste de cette saison a été lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en février dernier. Elle estime en effet que cette maladie risquerait d’affecter encore plus Madagascar, voire d’autres pays voisins.
Les puces sont les transporteurs de la bactérie de la peste qui se développe chez les rats. La forme pulmonaire de la maladie, transmissible par la toux chez l’homme, peut tuer en seulement 24 à 72 heures. Quant à la forme bubonique, elle est moins dangereuse.
(Sources : BFTMTV)
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